M comme Maya : la maison des Hollandais

Pour ce ChallengeAZ 2023, je retrace l’histoire des maisons du village où j’ai grandi : Marigny, commune de Montreuillon dans la Nièvre.

La maison du jour appartient depuis plus de trente ans à une famille de Hollandais.

La maison des Hollandais – Collection personnelle

Lors de l’établissement du cadastre en 1839, la maison n’existait pas encore :

Philippe LABORDE

La maison a été construite peu avant 1905 sur les parcelles G8-101 et 102, par Philippe LABORDE, qui vivait alors dans la maison aujourd’hui détruite située au niveau de la bergerie à COLAS (lettre S).

En 1906, Philippe LABORDE y a emménagé avec son épouse Marie MEGROT et leur fille Joséphine.

Joséphine épouse Philibert LACOUR le 16 janvier 1911 à Montreuillon. Le couple emménage au bourg de Mhère, où Philibert est né le 2 décembre 1886.

Philippe LABORDE vit donc seul avec son épouse Marie MEGROT lors des recensements de 1911, 1921, 1926 et 1931.

Entre temps, Philippe LABORDE a racheté les ruines de la maison BOUARD voisine, dont le précédent propriétaire, Jean BOULANDET, est décédé le 24 août 1907 et qui avait été détruite en 1920. Il y fait construire une nouvelle maison avant 1945 (probablement peu après 1920 dans la réalité) et va y habiter avec son épouse. Si mes déductions sont correctes, ils y emménagent avant 1936.

Philibert LACOUR

La fille et le gendre de Philippe et Marie, qui, après avoir habité au bourg de Mhère, s’étaient installés à Ouroux, vendent le fonds de commerce de la boulangerie qu’ils y tenaient le 4 novembre 1935. C’est ce que nous apprend l’Avenir du Morvan du 23 novembre 1935 :

Ils viennent alors s’installer à Marigny. Ainsi lors des recensements de 1936 et 1946, on retrouve dans la maison Philibert LACOUR et son épouse Joséphine LABORDE.

La maison aurait été requalifiée en bâtiment rural vers 1943, mais si c’est bien le cas (j’ai des réserves), ça n’a été que pour une courte durée. Je continue de douter fortement des informations contenues dans les matrices cadastrales…

Philibert et Joséphine deviennent propriétaires de la maison en 1950 suite au décès de Marie Françoise MEGROT, la mère de Joséphine.

Ils iront finir leurs jours chez leur fille Angèle, épouse de Henri GRANDJEAN, boulanger à Blismes. Philibert décédera le 21 octobre 1981 à Château-Chinon et Joséphine le 12 décembre 1982 à Blismes. C’est alors Angèle qui hérite de la maison.

En 1989 la maison sera revendue à une hollandaise prénommée « Maya » (je ne suis pas du tout sûre de l’orthographe de son prénom et je ne connais pas non plus son nom de famille). La maison appartient aujourd’hui encore à son fils.

8 réflexions sur “M comme Maya : la maison des Hollandais

    1. J’ai toujours entendu dire « la maison de la Maya ». Je pense que c’était plutôt un diminutif mais je ne sais pas quel était son vrai prénom (sans doute quelque chose que les morvandiaux n’arrivaient pas à prononcer 🤣).

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